09/29/2025

REISAMIC, la plus grande base de données en vie réelle sur les immunothérapies

Lancée en juin 2014, l’étude observationnelle prospective REISAMIC, dédiée au suivi de l’utilisation des antagonistes de points de contrôle immunitaires en cancérologie, vient de franchir une étape importante. Avec plus de 5 000 patients, ce registre qui collige des informations depuis plus de 10 ans, constitue une des plus grandes bases de données en vie réelle sur les immunothérapies par anti-checkpoint au monde.

Corps humain - types de cancers

Promue par Gustave Roussy et coordonnée par le Dr Salim Laghouati et les Prs Aurélien Marabelle et Olivier Lambotte (hôpital Bicêtre), le Registre des Effets Indésirables Sévères des Anticorps Monoclonaux Immunomodulateurs en Cancérologie (REISAMIC) joue un rôle essentiel dans :

  • La caractérisation des toxicités sévères d’origine immunologique (irAEs),
  • La documentation d’événements rares et graves,
  • L’amélioration de la prise en charge clinique,
  • Et la production de données de survie globale utiles aux autorités réglementaires.

Un atout majeur pour la recherche clinique

REISAMIC a déjà permis de mettre en évidence de nouvelles catégories de toxicités sévères, comme l’œdème généralisé d’origine immunologique, et de documenter des événements rares tels que la paralysie diaphragmatique.

Sur le plan clinique, l’étude a confirmé que l’apparition d’un événement indésirable immunologique est associée à une meilleure survie globale chez les patients traités par immunothérapie.

Ces résultats renforcent le rôle central de REISAMIC comme référentiel scientifique et clinique au service des patients, des chercheurs et de l’innovation en cancérologie.

Quelques chiffres clés :

  • 5 020 patients inclus, correspondant à 5 284 prescriptions d’immunothérapie,
  • 65 publications scientifiques dans des revues à comité de lecture entre 2016 et 2025, dont 9 dans des journaux à impact factor ≥20,
  • 14 études ancillaires actuellement en cours,
  • Données de survie disponibles pour environ 4 000 patients,
  • Plus de 1 200 cas de toxicités immuno-induites enregistrés.

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